La pratique du breton de l'Ancien Régime à nos jours
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La thèse de Fañch Broudic en accès libre
L'enquête de Joachim Gaultier du Mottay
auprès des instituteurs des Côtes-du-Nord en 1862
En 1862, paraissait à Saint-Brieuc une « Géographie départementale des Côtes-du-Nord rédigée sur les documents officiels les plus récents[1] ». D'un format de poche, mais épais de 843 pages, cet ouvrage était l'œuvre de J. Gaultier du Mottay, E. Vivier et J. Rousselot, mais il semble bien que l'essentiel de la rédaction en ait été assuré par le premier nommé. Joachim Gaultier du Mottay était l'un des plus fervents propagandistes de l'enseignement primaire dans son département.
La « Géographie départementale des Côtes-du-Nord » est une présentation détaillée de toutes les communes du département, avec l'indication de l'essentiel de ce qu'il faut savoir à leur sujet. Elle comporte une longue introduction sur la géographie, l'histoire, la démographie des Côtes-du-Nord, mais aussi sur l'agriculture, l'économie, l'instruction.
Le chapitre X est intitulé « Langues, mœurs, coutumes[2] ». Rappelons les précisions qu'y donne J. Gaultier du Mottay :
« les deux langues française et bretonne, écrit-il, se partagent le département à peu près par moitié ; nous comptons en effet 24 cantons dans lesquels la langue française est exclusivement parlée, et 24 dans lesquels la langue bretonne ou celtique est généralement en usage dans la campagne. »
Il ajoute les précisions suivantes, qui situent assez bien sa position personnelle par rapport à la question de la langue bretonne :
« tous les efforts tentés jusqu'à ce jour pour faire prédominer la langue française, dans les cantons où l'autre est usitée, ont été infructueux. En fréquentant les écoles, la nouvelle génération a appris à parler le français ; mais dans l'intérieur de la famille, elle continue à se servir de la langue de ses ancêtres, langue qui, pour le dire en passant, ne mérite nullement le dédain avec lequel l'ont traitée des auteurs étrangers à notre province ; ni, par contre, l'enthousiasme qu'un patriotisme, peut-être exagéré, a fait naître chez quelques personnes. Déclarons toutefois, ici, que le breton n'est point un patois, mais bien une véritable langue (...). »
Cette citation comprend deux indications intéressantes pour le propos qui est le nôtre dans ce chapitre. J. Gaultier du Mottay précise tout d'abord que le breton « est généralement en usage dans la campagne » de Basse-Bretagne, ensuite que même la nouvelle génération qui a appris à s'exprimer en français « continue à se servir de la langue de ses ancêtres » au sein de la famille. On ne peut mieux dire que le breton est le seul moyen d'expression de la population rurale de la Basse-Bretagne, même si le français a effectué sa percée dans les villes essentiellement, mais aussi dans les campagnes.
Avec le concours des instituteurs
Dans le corps de la Géographie, Gaultier du Mottay procède à l'exemple de Marteville et Varin, les continuateurs d'Ogée, et précise, pour les communes du département qui sont situées en Basse-Bretagne tout au moins, quelle est la langue qu'on y parle[3]. Généralement, il se contente de la mention « On parle le breton. » Seule Paimpol est caractérisée d'une notation nuancée : « on parle indifféremment le breton et le français. » Même les villes de Lannion et Guingamp, dont on précise par ailleurs qu'elles disposent de journaux, imprimeries, librairies, bibliothèques et chambres littéraires, n'ont droit qu'à la première formulation, comme si le français n'y était pas présent. Comme si, pour l'auteur, le fait qu'une localité soit située en pays bretonnant et donc d'expression usuellement bretonnante primait toute autre considération et n'exigeait pas davantage de précisions.
Pour rassembler la matière de la « Géographie départementale » qu'il voulait rédiger, J. Gaultier du Mottay avait sollicité le concours des instituteurs des Côtes-du-Nord. Trois ans avant la parution, en 1859, il leur avait fait parvenir, par l'intermédiaire de l'Inspection académique, un questionnaire en trois parties sur leur commune : la première concernait l'histoire civile, la seconde l'histoire religieuse, la troisième portait sur des éléments statistiques et des questions diverses. Le formulaire comportait un total de 36 questions, imprimées dans la colonne de gauche, sur quatre pages d'un double feuillet de grand format, les réponses devant être rédigées dans la colonne de droite.
Fort opportunément, les Archives départementales des Côtes-d'Armor ont conservé un grand nombre des réponses des instituteurs[4]. Or la deuxième question concernait la réalité linguistique des communes :
« Y parle-t-on le breton, presqu'exclusivement ? Ou le breton et le français indifféremment ? Ou seulement le français ? »
Les réponses sont parfois laconiques, mais souvent détaillées. On peut tenter de les classer en fonction des renseignements qu'elles contiennent et suivant l'angle sous lequel elles sont rédigées. Le nom de la commune est suivi de la transcription de la réponse.
Le langage naturel du pays
• Simple constat de la situation dans les termes mêmes du questionnaire, ou presque :
– Squiffiec : « le breton presqu'exclusivement »
– Saint-Jean-Kerdaniel : « le breton et le français indifféremment »
– Saint-Mayeux, Saint-Connec, Penvénan : idem
– Trézény, Loguivy - Lannion, Ploulec'h et Plouzélambre : le breton « exclusivement »
– Rospez : « on y parle le breton »
- « à Ploumillau, on parle le breton » : les termes « presqu'exclusivement », initialement insérés, ont ensuite été rayés.
• Constat du caractère dominant et « naturel » de la pratique du breton, eu égard au lieu considéré :
- « la langue bretonne est celle que l'on parle à Gurunhuel »
– Plougras : « le breton seulement »
– Maël-Carhaix : « le breton est la langue du pays »
– Saint-Fiacre : « le breton est le langage naturel du pays »
– Camlez : « on parle le breton dans toute la commune »
– Buhulien : « on n'y parle que le breton généralement »
– Plouguiel : « en général tous les habitants de cette commune parlent le breton »
L'omniprésence du breton
• Omniprésence du breton, y compris pour les manifestations politiques et religieuses :
– Belle-Isle-en-Terre : « le breton presqu'exclusivement. La plupart des enfants apprennent le catéchisme breton et le prône s'y fait en breton »
– Pleumeur-Bodou : « le breton est la langue généralement en usage : toutes les instructions religieuses et les publications civiles, politiques et administratives se font dans cette langue »
• Le breton est dominant, mais le français n'est pas inconnu :
– Pédernec : « quoique beaucoup d'habitants sachent le français, le breton est la langue qu'on parle encore presqu'exclusivement dans les relations ordinaires de la vie »
– Pont-Melvez : « le breton est l'idiome en usage, mais un grand nombre de personnes connaissent le français »
– Duault : « on ne parle que breton, quoique beaucoup de personnes sachent le français »
– Lanrodec : « le français est un peu compris dans presque toutes les maisons ; mais le breton est généralement parlé »
– Saint-Péver : « on y parle le breton, cependant il y a beaucoup, du moins presque toute la commune connaît le français »
– Ploezal : « le breton. Cependant plusieurs personnes parlent breton et français indifféremment »
– Glomel : « le breton. Cependant il y a aussi beaucoup de français »
– Saint-Gilles-Pligeaux : « on parle les deux langues dans la commune »
– Lézardrieux : « on y parle le breton presqu'exclusivement, quoiqu'on y sache généralement le français »
Essais de quantification
• Introduction de notions quantitatives et d'occurrence dans le constat de la pratique des deux langues :
– Saint-Laurent-Bégard : « très peu de français »
– Moustoir : « le breton est la langue du pays. Peu de personnes savent le français »
– Runan : « le breton est la langue dominante de la commune ; le breton et le français indifféremment : quelquefois ; le français seulement : non » (par un instituteur qui a voulu répondre précisément à chacune des questions posées)
– Rostrenen : « on y parle le français et le breton, plutôt le français »
– Brélevenez : « exclusivement le breton. Peu de personnes y parlent le français »
– Kerbors : « le breton s'y parle presqu'exclusivement. On y entend généralement le français, mais on le parle très peu »
– Trédarzec : « on y parle ordinairement le breton, quoique la plus grande partie des habitants sachent le français »
– Bourbriac : « presqu'exclusivement le breton. A peine sur 4 215 habitants y trouve-t-on 4 ou 500 à parler français, quoiqu'il y ait de 600 à 650 de population agglomérée »
– Plésidy : « les 2/3 de la population ne parlent que le breton, l'autre 1/3 parle indifféremment le breton et le français »
Sexe, âge, instruction…
• Prise en compte des différences de sexe : nous le verrons plus loin, à propos de Louannec et de Trégastel.
• Prise en compte du niveau d'instruction :
– Carnoet : « on est très arriéré sous le rapport de l'instruction ; on y trouve fort peu de personnes parlant le français »
– Lohuec : « le breton est la langue principale des habitants de la commune de Lohuec. Cependant on y parle aussi le français, mais moins que le breton ; il n'y a que les personnes instruites qui parlent les deux langues »
– Brélidy : « le breton est exclusivement usité, même par les personnes instruites, sauf quelques cas rares et exceptionnels »
– Caouennec : « on y parle le breton communément. Mais les gens instruits dont il se trouve un certain nombre savent le français »
• Prise en compte des différences d'âge :
– Kermoroc'h : « on parle généralement le breton. Il n'y a que les adolescents qui parlent le français »
– Landebaëron : « les jeunes gens commencent à parler le français. Le reste des habitants ne connaissant point cette langue, parle toujours le breton »
• Prise en compte des différences de classe ou de situation sociale :
– Coadout : « on parle le breton presqu'exclusivement, excepté dans quelques maisons aisées où l'on parle aussi bien le français que le breton »
– Guingamp : « on parle breton et français ; à peu près indifféremment par les gens du peuple »
– Saint-Agathon : « le breton. Cependant dans les maisons aisées, on trouve plusieurs personnes qui parlent indifféremment le français ou le breton »
– Tréguier : « on parle le breton et le français indifféremment. Cependant la langue de la classe ouvrière est le breton »
– Coatreven : « le breton, cependant les familles aisées y parlent le français »
• Conscience de l'évolution en cours :
– Plouaret : « tout le monde parle le breton. Le français gagne sensiblement depuis quelques années »
– Pommerit-le-Vicomte : « les coutumes et les anciens usages du pays se perdent tous les jours à mesure que la civilisation fait des progrès et que la langue bretonne diminue »
– Lanrivain : « aujourd'hui, plusieurs parlent aussi le français »
– Mûr-de-Bretagne : « le français et le breton sont parlés indifféremment dans la commune, mais cette dernière langue tend à disparaître dans le chef-lieu où on parle de préférence le français »
• Localisation géographique se traduisant par une pratique linguistique différente :
– Callac : (le breton et le français indifféremment) « oui en ville, le breton à la campagne »
– Corlay : « dans la ville, on parle le breton et le français, mais dans les campagnes environnantes on parle presqu'exclusivement le breton »
– Haut-Corlay : « la commune est divisée en deux parties bien distinctes sous le rapport des langues : la section du bourg parle plus particulièrement le breton, la section de La Croix parle le français »
– Saint-Caradec : « on y parle généralement le français ; cependant le breton est encore la langue usitée dans trois ou quatre villages à l'ouest et au sud-ouest, limites des communes de Saint-Guen et Saint-Connec »
– Lannion : (le breton presqu'exclusivement ?) « Oui à la campagne et dans les champs. » (Le breton et le français indifféremment ?) « oui, en ville »
– Perros-Guirec : « les habitants du bourg et ceux du port parlent indifféremment le breton ou le français ; ceux de l'intérieur le breton exclusivement, bien que plusieurs d'entre eux sachent le français »
Le rôle de l'école
• Tentatives d'explication des évolutions en cours et mise en évidence du rôle joué en particulier par l'école en faveur de la langue française :
– Calanhel : « le breton est la langue de la commune. On parle aussi la langue française, mais seulement par les gens qui ont fréquenté l'école »
– Saint-Clet : « Breton. On y parle aussi le français grâce à l'école qui y existe depuis une 10aine d'années »
- Servel : « le breton est la langue du pays, mais depuis que le bienfait de l'instruction est répandu dans la commune, le français s'y familiarise »
– Trébeurden : « on ne parle à Trébeurden que le breton. Cependant beaucoup de personnes savent le français, et l'école primaire qu'on y a depuis longtemps établie tend de plus en plus à propager cette langue si utile à tous les cultivateurs »
- Trélévern : « on y parle le breton presqu'exclusivement. Quelques personnes et les enfants qui fréquentent l'école parlent le français. »
– Plestin-les-Gréves : (le breton) « oui. Cependant les jeunes gens qui ont fréquenté l'école communale parlent le français »
– Plounérin : « le français n'y est parlé que par ceux qui ont fréquenté l'école »
- Mantallot : « tout le monde parle la langue bretonne. Quelques notables qui ont de l'instruction parlent et comprennent le français ; il en est de même de ceux qui ont été au service de l'État. Mais la langue bretonne est celle des entretiens et des conversations dans les familles ».
– Trémel : (le breton) « oui. Néanmoins depuis 1845, époque de l'établissement d'une école publique à Trélévern, la langue française s'y est propagée, et beaucoup de jeunes gens et même des familles entières se servent indifféremment du français et du breton ».
– Prat : « le quart de la commune parle le français et le tiers le comprend. Nous devons cet usage au retour des militaires et aux progrès de l'instruction. Le français gagne sensiblement sur le breton ».
– Louannec : « on y parle le breton presqu'exclusivement. Cependant, il serait aujourd'hui rare de trouver une maison où il n'y aurait pas une ou deux personnes sachant parler le français, surtout parmi les garçons, car l'instruction des filles est malheureusement négligée complètement. La commune n'a pas encore d'école pour les filles ».
– Trégastel : « on y parle le français et le breton presqu'indifféremment. Cependant le breton domine surtout chez les femmes. Le français fait beaucoup de progrès, les parents sentant généralement l'utilité de l'instruction et faisant pour la procurer à leurs enfants beaucoup de sacrifices ».
– Pabu : « on parle breton, mais le voisinage de la ville de Guingamp, les militaires rentrés du service et les écoles font que l'on trouve beaucoup plus de personnes parlant le français qu'on en trouvait autrefois ».
De toute évidence, l'ensemble de ces notations inédites apparaît comme une véritable monographie linguistique de la partie bretonnante des Côtes-du-Nord au milieu du XIXe siècle. Sans nous arrêter pour l'instant aux facteurs qui favorisent la pénétration et la pratique du français, le constat qui en ressort est celui d'une présence générale du breton, aussi bien au niveau des relations personnelles qu'à celui des rapports sociaux dans la plupart des localités. Le breton est alors, nettement, la langue majoritaire et dominante.
On n'ignore cependant pas le français. Mais ceux mêmes qui savent le français sont conduits à s'exprimer en breton avec ceux qui ne le savent pas. Certains témoignages, d'ailleurs, remarquent la différence entre le fait de « savoir » le français et celui de s'exprimer usuellement dans cette langue. Plusieurs facteurs favorisent la pratique du français :
– la résidence en ville ou à proximité d'une ville
– la jeunesse
– le sexe masculin
– le niveau d'instruction
– le service militaire
– la situation sociale aisée
– l'exercice d'une profession au service de l'État.
Plus un individu cumulait ces facteurs, plus il se trouvait à même de s'exprimer en français et avait tendance à le faire. C'est la raison pour laquelle la pratique du français n'apparaît pas négligeable, en particulier dans les villes comme Lannion, Guingamp, Tréguier, Pontrieux...
Certaines observations apparaissent contradictoires, par exemple, le fait que les familles aisées s'expriment en français à Coatreven, en français ou en breton indifféremment à Coadout ou Saint-Agathon, alors qu'à Mantallot une description détaillée signale bien que « les notables parlent et comprennent le français », mais qu'ils continuent à s'exprimer en breton dans leur vie quotidienne. L'explication peut en être double. D'une part, les instituteurs, étant eux-mêmes des agents de propagation du français, ont pu introduire une certaine dose de subjectivité dans leurs notations, en mettant l'accent, soit sur les « progrés » de la langue française, soit sur le caractère « arriéré » de leur commune, suivant le cas. D'autre part, le fait alors de « parler le français », comme aujourd'hui souvent le fait de « parler le breton », peut seulement signifier « savoir le français, être à même de le parler, le parler occasionnellement, etc. » tout autant que « le parler souvent ».
Deux précisions chiffrées ne sont pas sans intérêt, mais difficilement contrôlables :
• Dans le cas de Bourbriac, un chef-lieu de canton, le nombre de personnes pouvant parler le français est estimé à moins de 500 sur une population de 4 215 habitants, ce qui représenterait environ 12 % de la population de la localité.
• À Prat, commune rurale de 2 280 habitants, le quart de la population est considéré comme parlant le français, et le tiers comme le comprenant, soit approximativement un total de 570 personnes sachant le français et 760 le comprenant.
Les pourcentages de Prat sont nettement plus importants que ceux de Bourbriac. Il est par conséquent impossible de réaliser quelque extrapolation que ce soit pour l'ensemble de la zone bretonnante à partir de telles incertitudes.
Moins de trente ans après l'enquête conduite par Gaultier du Mottay, le concours des instituteurs fut à nouveau sollicité, en 1885-1887, en vue de la rédaction d'une nouvelle géographie départementale des Côtes-du-Nord. Un questionnaire imprimé leur fut transmis cette fois encore, mais celui-ci se présente de manière beaucoup plus sommaire que le premier, puisqu'il se contente d'énumérer sept têtes de chapitre concernant le nom de la commune, son étymologie, son aspect topographique, son économie, son historique, etc., sans détailler les questions. Mais cette nouvelle enquête ne comportait, hélas, aucune question sur les usages linguistiques[5] .
Notes
[1] J. GAULTIER DU MOTTAY, E. VIVIER, J. ROUSSELOT. Géographie départementale des Côtes-du-Nord, rédigée sur les documents officiels les plus récents. Saint-Brieuc : Gouyon, 1862. 843 p.
[2] J. GAULTIER DU MOTTAY, E. VIVIER, J. ROUSSELOT. Géographie départementale…, op. cit., p. 78.
[3] Les communes du pays gallo, étant censées parler usuellement le français, n'ont droit à aucune mention de caractère linguistique.
[4] Ces documents ont été extraits du fonds « Joachim Gaultier du Mottay » et sont désormais classés sous la côte 1 T 400. Ils comportent une mine de renseignements, historiques, religieux, économiques et statistiques, qui n'ont pas tous été exploités pour la rédaction de la « Géographie départementale » et dont l'étude pourrait se révéler intéressante.
[5] Cette enquête, dont les réponses sont également conservées aux Archives départementales des Côtes-d'Armor (série 1 T 401), a servi à rédiger : J. RIGAUD. Géographie historique des Côtes-du-Nord. Saint-Brieuc, Imp. de F. Guyon, 1890.
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